Ce dimanche 15 décembre 2024, les fidèles du temple évangélique Rehoboth de Nagrin n’ont ménagé aucun effort pour assister au culte dominical du 15 décembre 2024. C’est par des chants de louange et d’adoration que ces derniers ont célébré le Seigneur. Après ces moments, c’était au tour du Pasteur Patrick COULIBALY d’exhorter les fidèles sur le thème de la communion fraternelle.
La lecture biblique s’est basée sur le livre des Actes 2: 42-47 “Ils persévéraient dans l’enseignement des apôtres, dans la communion fraternelle, dans la fraction du pain, et dans les prières. La crainte s’emparait de chacun, et il se faisait beaucoup de prodiges et de miracles par les apôtres. Tous ceux qui croyaient étaient dans le même lieu, et ils avaient tout en commun. Ils vendaient leurs propriétés et leurs biens, et ils en partageaient le produit entre tous, selon les besoins de chacun. Ils étaient chaque jour tous ensemble assidus au temple, ils rompaient le pain dans les maisons, et prenaient leur nourriture avec joie et simplicité de cœur, louant Dieu, et trouvant grâce auprès de tout le peuple. Et le Seigneur ajoutait chaque jour à l’Église ceux qui étaient sauvés”.
Le serviteur de Dieu a posé les bases de sa prédication en affirmant que l’Église, tout comme les chrétiens, est présente dans le monde, mais n’appartient pas au monde. Pour vivre cette vérité, nous devons prendre conscience de notre identité chrétienne et nous démarquer du monde, même si nous y vivons. La Bible enseigne que l’Église est une communauté de saints, appelée à représenter le Seigneur dans la communion fraternelle. En ce sens, l’Église a l’obligation de défendre sa foi et de préserver son salut.
L’homme de Dieu a également replacé le contexte des Écritures évoquées, à savoir l’époque de l’Église primitive. À ce moment-là, l’action du Saint-Esprit a encouragé les disciples, les revêtant de puissance et de consolation. L’orateur a exhorté les fidèles à manifester les signes de la maturité spirituelle à travers la communion fraternelle, citant notamment l’exemple de l’apôtre Pierre, qui a donné une vision claire du devoir des chrétiens.
La communion, par définition, est une union entre plusieurs personnes autour d’une même cause. Pour les chrétiens, il s’agit de s’unir dans la foi en Christ, partageant un même sentiment et une même vision. Cette communion fraternelle transforme les faibles en forts, suscite des réveils spirituels, et apporte la victoire, comme en témoigne l’épisode de la Pentecôte où 3 000 âmes furent sauvées (Luc 10:19).
Comment vivre la communion fraternelle ? s’interrogea le Serviteur de Dieu avant de souligner que: “nous sommes appelés à vivre dans un amour véritable, l’agapao (amour désintéressé), et non l’phileo (amour intéressé)”. Cela implique également une solidarité exemplaire, à l’image du bon samaritain. Toutefois, certains obstacles peuvent entraver la communion fraternelle, notamment le péché, la haine et le manque de pardon. La Bible déclare que le pardon est une puissance qui libère. À l’inverse, le refus de pardonner devient une force qui condamne et perturbe le bon fonctionnement de la communion fraternelle.
L’orateur a énumeré quelques avantages de la communion fraternelle en ce sens qu’elle permet de réaliser des conquêtes spirituelles et garantir l’assistance divine. Une Église qui expérimente la communion fraternelle devient une Église victorieuse, car elle bénéficie de la manifestation du Saint-Esprit, ce qui conduit inévitablement à la maturité spirituelle. De plus, cette communion ouvre la porte aux promesses de Dieu et, surtout, permet d’inscrire nos noms dans le livre de vie, à l’image des disciples de Christ. Ces derniers, après avoir chassé des démons, se réjouissaient, mais Jésus leur a rappelé de se réjouir avant tout de leur salut éternel.
Pour conclure, l’homme de Dieu a rappelé que le dessein de Dieu est d’avoir une Église victorieuse, éclairée et conquérante, capable de briller au milieu d’un monde corrompu et désorienté.
Reporter: Urbain SAM