Le bienfait est bien plus qu’un acte de charité ponctuel. Il représente une richesse spirituelle que nous accumulons pour l’avenir, et constitue un pilier essentiel de la véritable vie chrétienne. Lors du culte du 13 octobre à l’église des Assemblées de Dieu Temple Salem de Silmissin, située au secteur 24 de Ouagadougou, le Pasteur Samuel AZOUGABOU a exhorté les fidèles de l’église sur la puissance des bonnes œuvres et de la générosité, illustrées dans 1 Timothée 6 :18-19.
Dieu, source de bienfaits
A l’entame de son message du jour, le Pasteur AZOUGABOU a souligné que le Dieu que nous servons est un Dieu bienfaiteur. Il a exhorté les fidèles à pratiquer le bien, en étant « riches en bonnes œuvres, pleins de libéralité et de générosité », conformément à l’enseignement de 1 Timothée 6:18-19.
Les multiples formes du bienfait
Le bienfait, cependant, ne se limite pas à des dons matériels ou financiers, soutenait le pasteur. Le pasteur a souligné que les bienfaits ne se réduisent pas à une simple aide matérielle ou financière. Ils revêtent également une dimension spirituelle et psychologique. Les gestes les plus simples, tels que les visites fraternelles, le soutient dans la prière et l’écoute attentive, constituent des marques d’attention précieuses. Il a ainsi rappelé l’importance de témoigner de notre charité chrétienne dans toute ses dimensions envers nos frères et sœurs en difficulté.
Bienveillance et foi : un lien indissociable
Le Pasteur a également souligné que celui qui ne pratique pas la bienveillance ne peut prétendre connaître pleinement Dieu. La communion fraternelle, en tant qu’engagement envers autrui, constitue une manifestation tangible de notre foi.
Faire le bien : un héritage spirituel éternel
Selon le pasteur, faire le bien, ce n’est pas seulement une obligation morale, cela constitue un amassement d’une véritable richesse spirituelle. En agissant avec bienveillance, nous nous assurons un héritage éternel, favorisant un accès à la vie éternelle ; la vie véritable.
Cet appel au bienfait doit nous pousser à une action concrète, car c’est dans l’amour, la générosité et le soutien mutuel que nous montrons réellement notre attachement à Dieu et à nos frères et sœurs en Christ.
« Celui donc qui sait faire ce qui est bien, et qui ne le fait pas, commet un péché. » Jacques 4 : 17.
C’est par cette interpellation que l’orateur a conclu son message.
Reporter : S. Abdias COULIBALY