Ce dimanche 12 mai 2024, la communauté de l’église protestante évangélique située à Wemtenga dans la ville de Ouagadougou a été conviée à un enseignement sur la transmission des valeurs spirituelles entre les générations. Cet enseignement a été guidé par le révérend pasteur Sosthène MELANTOUGOU du Centrafrique.
Un avenir aux mains de la jeunesse
L’orateur a entamé son discours en soulignant l’importance de la jeunesse en citant des études prédisant que les individus âgés de 0 à 25 ans seront aux commandes des affaires mondiales d’ici 2050. Il a illustré son propos en se référant au passage biblique de Juges 2:8-14, expliquant la transition vécue par le peuple d’Israël après la mort de Josué.
L’exemple de Josué : un héritage incomplet
Josué, serviteur fidèle de l’Éternel a laissé derrière lui une génération qui ne connaissait pas Dieu, adorant d’autres divinités. Le révérend MELANTOUGOU a mis en lumière l’échec de Josué à préparer la relève dans la crainte de Dieu, entraînant des conséquences désastreuses pour Israël. “Ignorer Dieu mène à une fin tragique,” a-t-il averti. Il a rappelé que le peuple d’Israël a souffert près de 400 ans sous le joug de ses ennemis.
L’éducation, pierre angulaire de la foi
Pour éviter un tel destin, l’orateur a insisté sur l’importance de l’éducation, en particulier le choix des établissements scolaires, qui doit refléter les valeurs enseignées. Il a souligné que la réussite ne se mesure pas seulement en connaissances générales et intellectuelles, mais aussi en valeurs physiques et spirituelles.
Un appel à l’action pour les parents et l’église
Le révérend a exhorté les parents à suivre l’adage de Proverbes 22:6 “Instruis l´enfant selon la voie qu´il doit suivre; Et quand il sera vieux, il ne s´en détournera pas”., éduquant leurs enfants selon la voie de Dieu pour assurer une communauté future empreinte de crainte divine et d’intégrité. Il a conclu en appelant à l’union de tous les acteurs de l’éducation pour accomplir cette noble tâche, avertissant que si l’église et les familles ne prennent pas part à cette mission, les réseaux sociaux et d’autres influences pourraient le faire à leur place, et pas nécessairement de la meilleure des manières.
Vive l’église, vive le Burkina Faso, vive l’Afrique, a-t-il déclaré en soulignant l’urgence de réussir cette transition intergénérationnelle.
Reporter: Ini Alida