C’est dans l’allégresse que les fidèles du Temple Évangélique Réhoboth de Nagrin, situé dans l’arrondissement n° 7 de la ville de Ouagadougou, se sont retrouvés pour célébrer les bontés de Dieu à travers un culte dominical ce 23 juin 2024. Ainsi, le diacre Paul Henri KABORE a profité de l’occasion, à travers la prédication, pour interpeller les fidèles sur le thème : « La fin de toute chose est proche ».
Le texte de base proposé à cet effet se trouve dans Genèse 6 : 13 : « Alors Dieu dit à Noé : La fin de toute chair est arrêtée par devers moi ; car ils ont rempli la terre de violence ; voici, je vais les détruire avec la terre ». Selon le prédicateur, ce passage se situe dans un contexte où il y avait une forte corruption généralisée au temps de Noé. La méchanceté avait atteint un niveau inégalé. Les gens se faisaient violence dans l’insouciance, ce qui ne plaisait pas à l’Éternel. Dieu décida alors de rendre à néant les hommes avec la terre, à l’exception de la famille de Noé qui avait trouvé grâce aux yeux de l’Éternel (Genèse 7 : 1).
L’orateur a fait remarquer que de nos jours, nous constatons que la terre est pleine de violences : guerres, meurtres. De plus en plus, il y a une négation de Dieu, observée dans toutes les couches sociales, une rébellion ouverte contre Dieu et son autorité. Ce sont des signes qui annoncent la fin des temps. Quel doit être alors le rôle et la responsabilité du chrétien en ces derniers temps ?
Pour l’orateur, chaque chrétien doit être conscient que la fin de toute chose est proche. Il doit d’abord veiller au quotidien sur sa vie en l’examinant pour voir si elle est conforme à la parole de Dieu. Ainsi, s’il y a lieu d’abandonner les mauvaises pratiques et de se dépouiller des œuvres de la chair, il importe pour notre intérêt de les délaisser puis d’adopter un nouvel élan avec le Seigneur. Selon le prédicateur, les temps sont mauvais de nos jours ; il faut donc se préparer quotidiennement à la rencontre de Dieu car les plus chanceux sont ceux qui tomberont malades avant de mourir, car peut-être auront-ils le temps de se réconcilier avec Dieu.
Après un travail d’inspection permanente de sa vie, le chrétien doit témoigner pour alerter le monde du danger imminent. Tout comme Noé, Dieu veut que nous avertissions le monde du risque qu’il encourt s’il ne change pas de posture. « Si nous refusons de faire ce travail, cela s’apparente à la non-assistance à personne en danger, ce qui est très grave pour un chrétien. Nous avons beaucoup de parents, des amis, des collègues, etc., qui n’ont pas encore fait l’expérience de Christ, d’où l’importance de continuer à les alerter », a mis en garde l’orateur.
Il est de notre devoir de leur apporter la bonne nouvelle de Christ à travers le témoignage. Pour ce faire, le diacre KABORE a invité les fidèles à ne point chercher à aller au ciel seuls, sans les autres. Il a par ailleurs interpellé les fidèles à utiliser tous les moyens et outils (internet) dont ils disposent pour apporter le témoignage de Christ partout dans le monde. L’orateur a souligné que le monde ne sait malheureusement pas ce qui lui arrivera, mais nous, chrétiens, le savons par l’intermédiaire du Saint-Esprit. Il est donc temps d’agir en leur faveur pendant qu’il est encore temps.
Pour terminer, le prédicateur du jour a rappelé que nous sommes en train d’aller vers la conclusion du monde, d’où cette nécessité pour les chrétiens de se préparer sérieusement en reconsidérant non seulement leurs voies mais aussi en témoignant de l’amour de Christ aux autres. Ce culte a été marqué non seulement par des moments de louange et d’adoration mais aussi par des prières pour le corps de Christ et pour la nation.
Reporter: Urbain SAM