Réunis ce dimanche 28 juillet 2024, les fidèles de l’église AD EPHATA de Godé ont été invités par le Pasteur Baowendsom KABRÉ à mûrir leur réflexion avant de faire un vœu à Dieu. S’appuyant sur le passage biblique de Juges 11:39-40, l’orateur a mis en garde les fidèles contre les engagements hâtifs envers Dieu.
Ce passage se situe durant la période des Juges, une époque marquée par un leadership tribal décentralisé en Israël, entre la conquête de Canaan et l’établissement de la monarchie sous Saül. Les Israélites étaient fréquemment en conflit avec leurs voisins, notamment les Ammonites.
Jephthé, avant de partir en guerre contre les Ammonites, fait un vœu solennel : s’il remporte la victoire, il sacrifiera le premier être vivant qui sortira de sa maison pour l’accueillir à son retour. Après sa victoire, il rentre chez lui et découvre que sa fille, son unique enfant, sort pour le féliciter. Conformément à son vœu, Jephthé se voit contraint de sacrifier sa fille, bien que les détails du sacrifice ne soient pas précisés dans le texte.
Le Pasteur Baowendsom KABRÉ a souligné que faire un vœu à Dieu diffère d’une simple promesse. Un vœu est un engagement solennel, souvent fait en échange d’une faveur ou d’une aide divine, impliquant une condition spécifique. En revanche, une promesse à Dieu est un engagement moral ou spirituel de vivre selon certains principes, sans nécessairement être liée à une condition précise.
Face à ces différences, il invite les fidèles à réfléchir profondément avant de faire un vœu, notamment lorsque des attentes particulières sont en jeu. Pour lui, faire un vœu peut être risqué et contraignant, avec des conséquences potentiellement lourdes. Le non-accomplissement d’un vœu peut bloquer la vie chrétienne et entraîner des malheurs. Le Pasteur rappelle que, en tant que chrétiens, nous avons tous fait un vœu lors de notre conversion de demeurer avec le Christ, et certains ont fait des vœux en espérant des bénédictions spécifiques comme la fertilité, la santé, un diplôme, un emploi, ou le mariage. Mais qu’en est-il de l’accomplissement de ces vœux ?
Le culte, qui a été marqué par des moments forts de louanges et d’adoration, s’est conclu par une prière de repentance et de restauration.
Reporter : Cyrille SARAMBE