Le dimanche 22 septembre 2024, l’Église EE/SIM Temple Maranatha, située au secteur 11 de Fada, a rassemblé ses fidèles pour un culte inspirant, présidé par l’ancien Daniel MADIEGA. Au cours de son sermon, celui-ci s’est appuyé sur l’épître aux Colossiens, chapitre 3, verset 13, pour aborder la nécessité du pardon, à l’image de Christ qui nous a pardonnés.
Dès l’introduction de son message, l’ancien MADIEGA a confié à l’assemblée que le mot “pardon” revenait constamment dans son esprit tout au long de la semaine, le poussant ainsi à traiter de l’importance de cette vertu. Il a souligné que, bien que nous puissions être blessés ou manipulés par la société, il demeure essentiel, en tant qu’enfants de Dieu, de comprendre que le pardon est un devoir. Jésus-Christ lui-même nous exhorte à pardonner. Dans Colossiens 3:13, il est écrit que nous devons nous pardonner mutuellement, comme Christ nous a pardonnés.
Avant de poursuivre, le prédicateur a tenu à définir ce qu’est le pardon. Il a affirmé que pardonner consiste à obéir à Dieu et à manifester son amour, à renoncer à la vengeance, à ne pas être prisonnier de la souffrance, et enfin, à se libérer pour vivre en paix avec soi-même et avec autrui. Il a insisté sur le fait que Christ nous a pardonnés gratuitement, et qu’il est de notre devoir de pardonner de la même manière, sans contrainte, car nous péchons tous continuellement.
Poursuivant son sermon, l’orateur a rappelé que, sur le chemin de la croix, Jésus a subi des crachats, des insultes, des coups, ainsi que des moqueries de toutes sortes. Pourtant, il a demandé à Dieu de pardonner ses bourreaux, “car ils ne savent pas ce qu’ils font” (Luc 23:34). De même, Étienne, alors qu’il était lapidé, a prié pour que Dieu pardonne à ses persécuteurs (Actes 7:59-60).
L’ancien a évoqué la situation de ceux qui, autrefois paisibles dans leur localité, ont été contraints, pour des raisons inavouées, de fuir vers d’autres horizons où le logement et la nourriture posent problème. Face à ces circonstances, Dieu nous appelle à pardonner à nos oppresseurs et à nous abandonner à Lui, car la vengeance Lui appartient (Romains 12:19). L’apôtre Paul, quant à lui, n’a pas nourri de rancune envers ceux qui l’avaient offensé (2 Timothée 4:16). Il en va de même pour Joseph qui, malgré les sévices infligés par ses frères, leur a pardonné avant de les sauver (Genèse 45:4-9).
Le prédicateur a ensuite insisté sur les deux dimensions du pardon : celui qui le demande et celui qui l’accorde. Dans tous les cas, nous devons être prompts à demander pardon et tout aussi rapides à l’accepter. Cependant, la peur et l’orgueil constituent souvent des obstacles majeurs au pardon. Il nous appartient de les extirper de nos vies.
En conclusion, l’ancien MADIEGA a mis en garde contre les conséquences de l’absence de pardon : “Si vous ne pardonnez pas aux autres, votre Père céleste ne vous pardonnera pas non plus” (Matthieu 6:15). Il a exhorté l’assemblée à se poser cette question : “Si je souhaite servir Dieu et accomplir la grande mission, est-ce que je garde rancune envers quelqu’un dans mon cœur ?” Pour clore son message, il nous a invités à libérer toutes les personnes que nous avons enfermées dans notre cœur, afin que Dieu puisse nous utiliser pour son œuvre et nous élever pour sa gloire.
𝑹𝒆𝒑𝒐𝒓𝒕𝒆𝒓: 𝑴𝒂𝒍𝒂𝒕𝒂 𝑻𝑰𝑵𝑫𝑨𝑵𝑶/𝑫𝑰𝑨𝑮𝑩𝑶𝑼𝑮𝑨